Rencontre avec Oriane Deseilligny, ou l’art de former les futur·e·s professionnel·le·s de l’édition

Mai 26, 2025

Pour intégrer une maison d’édition, il faut bien sûr aimer l’univers des livres, mais également avoir une solide formation. Plusieurs cursus permettent de se former aux métiers du livre, que ce soit des BUT, BTS, Masters ou Bachelor.  

Je suis ravie d’échanger aujourd’hui avec Oriane Deseilligny, la responsable des Masters 2 Métiers du livre, parcours Politiques Éditoriales et parcours Commercialisation du livre à l’université Sorbonne Paris Nord (anciennement Villetaneuse). Ces masters de renommée forment les étudiant·e·s qui deviendront les futur·e·s professionnel·le·s de l’édition.

Rencontre avec cette enseignante-chercheuse passionnée par le monde de l’édition. Elle nous dit tout sur cette filière prestigieuse et sa volonté de proposer une formation toujours au plus près de la réalité terrain des maisons d’édition.

Oriane Deseilligny, Responsable des Masters 2 Métiers du livre,
université Sorbonne Paris Nord

Oriane, vous proposez à l’Université Sorbonne Paris Nord deux masters, l’un en Politiques Éditoriales, et l’autre en Commercialisation du livre. Quels sont leurs objectifs ?

Oui, actuellement il y a deux masters, qui ont des objectifs distincts. Le premier, l’historique, c’est le Master 2 de Politiques Éditoriales, anciennement « DESS édition ». Ce cursus forme des éditeurs·rices, des assistant·e·s éditoriaux·ales, des chargé·e·s d’édition, des coordinateurs·rices éditoriaux·ales… Ce sont les professionnel·le·s qui travaillent sur le texte à proprement parler, et de manière prioritaire. 

Et le deuxième master, en Commercialisation du livre, forme à tous les métiers qui ont trait à la mise en marché du livre. Il concerne les métiers commerciaux de la diffusion, de la distribution, le marketing, la communication, les métiers avec une dimension juridique (juriste, cessionnaire de droits étrangers, agent·e…).

Pour résumer, c’est donc vraiment d’un côté l’éditorial et de l’autre côté, la commercialisation du livre. Les profils d’étudiant·e·s varient, eux aussi. La plupart du temps, celles et ceux qui veulent travailler sur les textes, ce sont des amoureux des mots, de la littérature. Ils et elles ont une formation littéraire ou en langues, en sciences politiques, sciences humaines, sociologie. 

Du côté de la commercialisation du livre, il y a aussi des littéraires de formation, des personnes qui ont fait un BUT métiers du livre ou des études en sciences humaines, mais également des étudiant·e·s avec une première formation en école de commerce, en droit, ou en langues. Je pense par exemple à une étudiante avec un master de droit, qui s’est réorientée pour devenir cessionnaire de droits. 

Selon les projets professionnels et leur formation antérieure, il y a deux types de métiers pour lesquels les étudiant·e·s peuvent être dans l’un des parcours ou dans l’autre : la cession de droits ou les agent·e·s littéraires – bien que la plupart du temps, ils et elles empruntent le parcours « Commercialisation du livre ».

Ce sont les deux seuls métiers qui peuvent être dans l’une ou l’autre formation. Après, tout ce qui est éditorial, c’est Politiques Éditoriales et tout ce qui est marketing, diffusion et distribution, librairie, c’est du côté de la commercialisation du livre.

📚 Les Masters Métiers du livre à l’université Sorbonne Paris Nord

📙 Années 1970 : création du DESS édition (niveau Bac +5)

📙 Début des années 1990 : création du parcours Commercialisation du livre au sein de l’IUT

📙 Début des années 2000 : création du master Commercialisation du livre

📙 2023 : création du Master 1 Politiques Éditoriales en apprentissage

📙 Admission pour les Masters 1 : niveau licence

📙 Admission pour les Masters 2 : niveau master 1

📙 420 heures de cours, 3 jours en entreprise et 2 jours à l’université de la mi-septembre à la mi-juin, le reste du temps en entreprise

📙 Environ 70 intervenants dans les 4 années et 80 étudiant·e·s formé·e·s chaque année.

Toutes vos formations sont proposées en alternance, c’est bien ça ? 

Oui, toutes nos formations sont proposées en contrat d’apprentissage (ou en contrat de professionnalisation, selon l’âge des candidats), ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. L’alternance bénéficie d’un engouement assez marqué depuis le milieu des années 2010, et cela s’est renforcé depuis 2020 avec les aides de l’Etat.

Et en tout, nous avons désormais 80 étudiant·e·s réparti·e·s sur quatre années de formation : M1 Politiques Éditoriales et M1 Commercialisation du livre, M2 Politiques Éditoriales et M2 Commercialisation du livre. Nous avons une vingtaine de places par année et par promotion.

Historiquement, les deux masters ont toujours été très professionnalisants car principalement dispensés par des professionnels et axés sur la dimension pratique du métier, tout en étant couplés à une solide culture générale de nos étudiant.e.s qui ont une grande curiosité intellectuelle. C’est ce double alliage qui en fait la renommée.

Il était donc complètement pertinent et cohérent avec la professionnalisation du master de renforcer l’alternance. Et les entreprises sont d’autant plus séduites par l’alternance qu’elles ont été soutenues pour embaucher des alternant·e·s.

En pratique, un·e étudiant·e de master passe donc la moitié de son temps en entreprise (3 jours en entreprise et 2 jours à l’université pendant l’année universitaire, le reste à temps plein en entreprise). L’alternance est plus formatrice qu’un stage, même long, car elle permet de participer au développement des projets sur une période plus étendue, et en en suivant toutes les étapes. Et nos étudiant·e·s sont très content·e·s de ce format d’apprentissage.

De plus, ils et elles sont rémunéré·e·s, ce qui n’est évidemment pas négligeable. À plus forte raison, lorsqu’ils ou elles viennent à Villetaneuse suivre une ou deux années après avoir déjà eu un Master 1, voire un Master 2, ils ou elles ont alors besoin de ressources financières.  

Les deux masters ont toujours été très professionnalisants et c’est ce qui en fait depuis toujours la renommée.

Et concernant les intervenant·e·s, est-ce qu’il s’agit de professionnel·le·s du monde de l’édition ?

Oui, les intervenant·e·s sont des professionnel·le·s de l’édition qui travaillent dans des petites ou des grandes maisons d’édition. Par exemple, nous avons des intervenants du Tripode, d’Albin Michel, du Seuil, de Flammarion, de Gallimard, de Kobo, de la Fabrique ou bien encore d’Audiolib. C’est très varié !

Tous les types de structures sont représentés. L’intérêt de cette formation, c’est d’avoir des intervenant·e·s expérimentés qui donnent de leur temps et ont envie de transmettre leur expérience et leur connaissance des différents secteurs éditoriaux et enjeux de l’édition.

Le programme des Masters Commercialisation du livre et Politiques éditoriales

En termes de débouchés, est-ce que le bilan est positif ? 

Oui, l’insertion professionnelle est bonne, voire très bonne pour nos étudiant·e·s, du fait du prestige de notre formation. Et puis, le bouche-à-oreille fonctionne aussi très bien. Nous avons beaucoup d’étudiant·e·s qui ont eu pour maître de stage l’un·e des ancien·ne·s de Villetaneuse !

Donc, les débouchés sont bons et je dirais même qu’en Commercialisation du livre, l’insertion professionnelle est encore plus rapide qu’en Politiques Éditoriales du fait de la diversité des postes auxquels les jeunes diplômé.e.s peuvent postuler : relations libraires, attachés de presse, représentants, chargés de diffusion, responsables grands comptes, responsables marketing ou communication, etc.

On constate qu’il y a plus de postes, dans tous les domaines, avec un spectre très varié. Il y a notamment une forte demande en diffusion et en marketing. A l’issue du parcours Politiques éditoriales, les métiers occupés sont principalement ceux d’assistants éditoriaux ou éditeurs juniors. Mais du fait de la polyvalence du parcours, ils peuvent aussi accéder à des métiers plus axés sur la communication ou la cession de droits notamment.

En commercialisation, on constate qu’il y a plus de postes, dans tous les domaines, avec un spectre de missions très varié.

📚 Les débouchés des Masters Métiers du livre

📙 Commercialisation du livre : chargé·e de communication, de webmarketing, chargé·e des relations libraires ou auteur·e·s, attaché·e de presse, librairie, cessionnaire de droits, chargé·e des droits étrangers, assistant·e commercial·e, assistant·e comptes clés, agent·e littéraire. 

📙 Politiques éditoriales : assistant·e d’édition, coordinateur·ice éditorial·e, éditeur·ice, chef·fe de projet éditorial numérique ou papier, cessionnaire de droits, agent·e littéraire… 

Est-ce que les étudiant·e·s ont un projet professionnel à réaliser au cours de l’année de formation, par exemple un livre papier à cocréer ? 

En Politiques Éditoriales, ils et elles n’ont pas de réalisation physique, mais trois projets éditoriaux dans différents secteurs : en BD, en jeunesse et en essai/document. Ils et elles sont encadré·e·s par trois intervenant·e·s, du Seuil, des éditions Courtes et longues et un spécialiste de la bande dessinée. 

Il s’agit d’un projet éditorial pensé de A à Z. Cette année, il était orienté sur l’idée d’ajouter une collection en documentaire jeunesse aux éditions Courtes et longues : en concevant un certain nombre de titres, en imaginant les auteurs, les titres, la maquette…

Ce sont des projets réalisés en groupe, où chacun·e intervient en fonction de ses compétences et de ses appétences. Le but est que les étudiants et les étudiantes envisagent tout le processus de création d’une collection et développent la stratégie éditoriale associée : le compte d’exploitation de chaque titre, le tirage, la mise sur le marché, la promotion, la présentation devant les représentant·e·s et commerciaux…

Ces projets durent tout au long de l’année en Master 2, et ils sont très formateurs, car ancrés dans la réalité de terrain d’une maison d’édition, de sa ligne éditoriale. Il y a par exemple tout le benchmark à faire en amont pour identifier quelle pourrait être la nouvelle collection. Les étudiant·e·s travaillent avec des données réelles, en fonction de l’état du marché et des besoins actuels du lectorat. Il y a donc toute une dimension créative, en lien avec les enjeux économiques du secteur. 

Et ce type de projet existe aussi dans le Master Commercialisation du livre ? 

Non, il n’y a pas le même projet. En commercialisation du livre, les étudiant·e·s ont un projet de création éditoriale qui les stimule beaucoup, car tout en se destinant aux métiers plus commerciaux, ils et elles aiment se mettre dans la peau des éditeurs et éditrices.

J’en parlais encore avec eux et elles hier : les étudiant·e·s ont adoré parce que cela stimule leur créativité autrement et leur offre un autre point de vue sur la dimension commerciale. Se mettre dans la peau des éditeurs et des éditrices, tout en ayant leur vécu, leurs compétences en communication, en marketing et en commercialisation est évidemment très enrichissant pour eux. 

Donc il y a ce projet-là, qu’on va développer encore plus pour ce master dans les années à venir, et peut-être d’autres, plus axés sur la communication et le marketing, auxquels nous réfléchissons actuellement.

Et dans le cadre du projet éditorial jeunesse du master Politiques Éditoriales, nous avons organisé des séances de rencontre entre les deux formations : les éditeurs et éditrices présentent leurs projets éditoriaux aux commerciaux et les commerciaux font un retour.

Cela a été un franc succès : les étudiant·e·s ont adoré ces échanges très nourris et enrichissants de part et d’autre. Le dialogue et les échanges leur permettent de se mettre à la place de leurs futurs collègues et de mieux comprendre les contraintes et objectifs de chaque métier. 

Nous allons accorder plus de temps encore à cette rencontre et à ce type d’échanges entre les deux formations dans les années à venir.

Nous allons accorder plus de temps encore à ce type d’échanges entre les deux formations dans les années à venir.

Nous n’avons pas encore parlé des critères d’admission pour intégrer ces deux masters, est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

Pour entrer en M2, il faut avoir un niveau M1, donc un master. Ensuite, nous demandons à la personne qui candidate d’avoir une première expérience professionnelle, même minime, dans le métier ou l’un des métiers ciblés.

En général, c’est une formation à laquelle on arrive après avoir fait d’autres études, à l’exception de celles et ceux qui ont fait uniquement une formation antérieure aux métiers du livre. 

Donc souvent le·s candidat·e·s ont déjà réalisé un ou plusieurs stages. Pour déposer un dossier, il est important d’avoir une idée des métiers du livre et de la pratique, mais aussi de s’intéresser au secteur en général. Bien sûr, il nous est arrivé de prendre en Master 1 des étudiant·e·s qui n’avaient aucune expérience dans l’édition, avec un excellent dossier, un projet professionnel abouti et une grande maturité, mais c’est peu fréquent. Habituellement, nous demandons a minima une première expérience, même courte dans un service éditorial, un service de presse, en librairie… 

L’idée est d’avoir un aperçu de la réalité et des missions au quotidien, car on se rend compte que le métier d’éditeur·rice ou de libraire peut être très fantasmé ! Il y a des gens qui pensent qu’un·e libraire passe toutes ses journées à lire et qu’un éditeur·rice ne fait que déjeuner avec des auteurs. C’est pour cette raison qu’une première expérience est demandée, cela évite les désillusions sur le métier. Mais on ne s’interdit pas de regarder des dossiers un peu hors normes, avec un projet bien construit.

Donc il faut une première expérience ainsi qu’un bon dossier, voire un excellent dossier scolaire. Pour les éditeurs ou les éditrices, nous sommes très attentifs à la rédaction de la lettre de motivation, la façon dont ils ou elles construisent leur pensée, rédigent, ils ou elles s’expriment.

Il faut donc une première expérience ainsi qu’un bon dossier, voire un excellent dossier scolaire.

Est-ce qu’il y a un entretien oral avec les candidat·e·s ? 

Oui, l’admission se fait après un entretien. On prend le temps de discuter avec chaque personne et de la questionner sur son projet. Les dossiers qu’on écarte sont ceux qui ont un discours un peu tout fait sur l’édition ou qui sont un peu trop enfermés dans un seul secteur car on essaye aussi de prendre des profils assez variés pour avoir une diversité de secteurs éditoriaux représentés. Parce qu’on pense à leur insertion professionnelle et à la réalité du marché.

Les métiers de l’édition sont impactés par le développement exponentiel de l’intelligence artificielle. Est-ce que vous abordez ce thème pendant le cursus ?

Oui, nous avons introduit des cours sur ce sujet dans les deux masters depuis septembre 2024. Et dans les années à venir, nous allons accroître le nombre d’heures dédiées à cet enjeu fort, avec une approche distanciée, sinon critique, pour faire prendre conscience aux étudiant·e·s que l’IA va faire partie de leurs outils de travail, c’est évident, mais qu’il faudra savoir l’utiliser et la mettre en perspective. 

L’intelligence artificielle va faire partie de leurs outils de travail et il faudra savoir l’utiliser et la mettre en perspective, car cela ne remplacera pas leurs propres compétences.

Et est-ce qu’il y a eu d’autres évolutions récentes dans les contenus que vous proposez ? 

Cela fait quelques années que nous avons développé des contenus d’apprentissage en webmarketing par exemple, car cela a pris beaucoup d’ampleur dans le secteur. Tout ce qui a trait au numérique, au digital, notamment s’est beaucoup développé en commercialisation du livre.

Chaque année, on rajoute et on actualise les cours, pour être en phase avec les attentes du secteur. Nous avons également introduit des contenus liés à l’écologie du livre, qui est une préoccupation majeure de nos étudiant·e·s. C’est très important.

Je peux citer également le livre audio qui s’est beaucoup développé dernièrement. La cession de droits évolue, elle aussi, notamment concernant les enjeux liés aux droits audiovisuels dans un secteur où les adaptations sont le Graal !

Objectifs des Masters Métiers du livre

De plus en plus de personnes décident de changer de métier après quelques années. Est-ce que certain·e·s candidat·e·s sont des personnes en reconversion professionnelle ?   

Oui, tout à fait. Dans la promotion de l’an dernier, nous avions un étudiant d’une trentaine d’années qui a commencé à travailler tôt à la Poste. Il a dit à mon collègue du M1, Frédéric Gomariz : « Je vis mon plus beau rêve grâce à vous ! »

Je pense aussi à une étudiante d’une trentaine d’années qui a eu une première carrière dans la communication. Elle va terminer le Master 2 en Commercialisation du livre et elle est très heureuse, car elle est recrutée chez le distributeur et diffuseur Interforum.

Ce sont de beaux parcours inspirants ! Certaines personnes ont mis de côté leur rêve de travailler dans l’édition et puis, elles y reviennent et se font ce cadeau de le concrétiser. 

Oui, c’est quelque chose qu’on voit dans les lettres de motivation. Des personnes qui ont travaillé pendant cinq ou six ans nous disent qu’elles ont toujours eu envie de travailler dans le secteur du livre. C’est beau de se l’autoriser en candidatant à l’un des masters.

Des personnes qui ont travaillé pendant cinq ou six ans nous disent qu’elles ont toujours eu envie de travailler dans le secteur du livre.

Concernant l’apprentissage, vous accompagnez les étudiant·e·s dans la recherche d’une entreprise ? 

Oui, nous les aidons à trouver un contrat d’apprentissage. Le bouche-à-oreille fonctionne très bien et des maîtres d’apprentissage reviennent vers nous chaque année pour embaucher de futur·e·s alternant·e·s. 

Nous suivons les étudiant·e·s dans leurs démarches, que ce soit en M1 ou en M2, et au cours de l’alternance. On va voir les étudiant·e·s dans leur entreprise et on discute avec les maîtres d’apprentissage.

Moi, j’aime beaucoup aller en entreprise échanger avec les maîtres d’apprentissage, comprendre les enjeux du secteur, les tendances, les difficultés aussi. Je pourrais passer une journée dans chaque maison d’édition à chaque visite ! Cela prend du temps, mais c’est aussi tout l’intérêt d’être en contact avec les professionnel·le·s et d’avoir des retours de terrain immédiats.

Nous avons cette chance d’avoir 20 étudiant·e·s par promotion, alors on les connaît bien et on les accompagne au mieux.

Enfin, pour finir (j’aurais d’ailleurs pu commencer par là !), vous pouvez m’en dire plus sur votre profil ? 

Je suis enseignante-chercheuse en sciences de l’information et de la communication. J’ai une double casquette, avec une formation en lettres et en communication.

J’ai fait une thèse en sciences de l’information et de la communication, puis j’ai enseigné quelques années à Saint-Cloud, en Master Métier du livre. Je suis ensuite devenue maîtresse de conférences à l’université Paris-13, à l’UFR des sciences de la formation et de la communication, auquel les deux masters sont adossés. En recherche, je travaille sur les figures de l’auteur et sur ce que les pratiques numériques font au livre (auto-édition, écriture sur les plateformes comme Wattpad, etc.), notamment.

Je suis très heureuse à mon poste, car le milieu de l’édition m’a toujours passionnée. Nous sommes une petite équipe formidable et je suis accompagnée par mes collègues qui sont des professionnel·le·s, éditeur·rice·s, spécialistes en marketing, enseignant·e·s, responsables des deux Masters 1.

Je suis très heureuse à mon poste, car le milieu de l’édition m’a toujours passionnée. Nous sommes une petite équipe formidable !

💌​  Pour retrouver le contenu des masters Métiers du livre de l’université Sorbonne Paris Nord, cliquez ici !

🌼​ Et pour en savoir sur les différents services qui composent une maison d’édition, lisez mon article sur ce sujet ici.

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  1. message perso pour Oriane bonjour nous sommes cousins un peu éloignés mais avec les mêmes ancêtres… j ai quelques archives sympa à partager si vous voulez…
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