Mona de Sa, ou l’art de créer des oracles vibratoires

Oct 6, 2025

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"Lis avec lenteur, à une époque où l'on nous parle de lecture rapide et de lecture en diagonale."

Jean Prieur

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Découvrir les illustrations de Mona de Sa, c’est pénétrer dans un univers vibratoire puissant et pousser la porte de notre intériorité. À l’occasion de la parution de son Oracle des Dragons-Guides, Mona partage avec nous la façon dont elle nourrit son processus créatif et se connecte à des fréquences élevées pour les traduire en peintures.

Intuitive et en lien avec le Vivant sous toutes ses formes, elle prend également le temps de nous dévoiler son expérience de la publication en maisons d’édition. Rencontre avec cette artiste authentique et sensible, qui a trouvé le plus beau des médiums pour s’exprimer : la peinture sur bois.

Quand l’Art rencontre le talent et la passion, la magie opère…

Mona de Sa, auteure et illustratrice d’oracles

Mona, tu es l’auteure et l’illustratrice de L’Oracle des Dragons Guides. Comment s’est passée la collaboration avec ta maison d’édition ?

Mon projet d’oracle a été très bien reçu par Séverine Corson, la directrice éditoriale du Lotus et l’Éléphant, et par son équipe. Avant de lui proposer ce projet, j’avais pris le temps de réaliser en amont, avec toi, une présentation et un contenu éditorial professionnel pour mettre en lumière mes illustrations et expliquer ce que je souhaitais transmettre dans ce coffret.

Et j’avais mis en avant le fait que mes illustrations sont conçues comme une fréquence visuelle, car je traduis le visible, mais aussi le monde invisible. À travers les peintures, des énergies, des fréquences se manifestent d’elles-mêmes, indépendamment de ma volonté.

Mes illustrations sont conçues comme une fréquence visuelle. À travers les peintures, des énergies, des fréquences se manifestent d’elles-mêmes, indépendamment de ma volonté.


🎨 Le Parcours de Mona

🖌️ 2025 : Auteure et illustratrice de l’oracle des Dragons-Guides aux Éditions Le Lotus et l’Éléphant. Illustratrice des cartes Le tarot Spirite, Lila Rhiyourhi et Nathalie Petit, Éditions Leduc.

🖌️ 2023 : Illustratrice des cartes de L’oracle des Talents révélés, Hervé et Sylvie Franceschi, Éditions Véga.

🖌️ 2022 : Parution de mon premier Livre d’illustrations Esprit Animal, en auto-édition.

🖌️ 2016 : Illustratrice des cartes de l’oracle Géométrie sacrée de la nature, Cyril Steffan et Hervé Franceschi,Éditions Véga.

🖌️ 2014 : J’ai enseigné à l’Université de Cergy-Pontoise, animant des ateliers et des cours de graphisme et de créativité, ainsi que du coaching créatif pour le Master IEC, et ce pendant dix ans.

🖌️ 2013 : Illustratrice des cartes de l’oracle Géométrie sacrée de la nature, Hervé Franceschi et Cyril Steffan, auto-édition.

🖌️ 2005 : Après quelques années en agence de publicité et de communication, je fonde Monagrafik et me lance comme graphiste freelance.

🖌️ 1997 : Je clos un parcours d’études mêlant Arts Appliqués (création d’images de communication) et une licence en Arts plastiques, qui a permis d’approfondir ma pratique et mon regard artistique.

Auparavant, tu as illustré trois oracles. Est-ce que tu peux me dire ce que ça a changé pour toi d’être à la fois auteure et illustratrice ?

Cela a changé beaucoup de choses ! Tout d’abord, ça m’a beaucoup fait travailler sur ma visibilité et ma confiance en moi. J’ai pris confiance dans mon travail et dans ce que je propose en tant qu’artiste.

J’ai aussi appris sur moi, car au départ, je ne savais pas que je pouvais également écrire. C’est grâce aux fréquences de mes peintures que j’ai pu être l’auteure de mon oracle. Sans ce support, je n’aurais pas pu traduire à l’écrit les informations que j’ai reçues à travers mes dessins. 

J’ai donc d’abord peint les 36 Dragons-Guides représentés sur les cartes. Et après seulement, j’ai reçu la ligne directrice des messages. Mon processus de création est passé de l’intention initiale à la manifestation tangible.

Et cela m’a demandé un grand lâcher-prise, une grande confiance, pour me dire que je recevrais les informations au moment juste, à un timing qui n’est pas le mien, mais je dirais plutôt à un « timing divin ».

Et c’est en concevant mon oracle que j’ai compris tout ce qui m’était arrivé ces quinze dernières années, en lien avec les Dragons-Guides. J’ai pu faire le lien et j’ai alors mieux compris tous les messages que j’ai reçus et transmis dans cet oracle. 

Oracle des Dragons Guides, de Mona de Sa (Le Lotus et l’Éléphant, 2025)

Ce qui est passionnant dans ce projet, c’est que tu as réalisé la maquette et le montage de ton coffret, ce qui est plutôt rare dans l’édition.

Oui, tout à fait ! Mon travail de graphiste m’a été très utile pour ça. J’ai eu beaucoup de chance avec les éditions Le Lotus et l’Éléphant : Séverine et son équipe m’ont naturellement laissé créer et monter la maquette de l’oracle !

Le fait de réaliser le coffret en entier, de la peinture en passant par l’écriture jusqu’à sa mise en forme, m’a permis de transmettre les fréquences des Dragons-Guides jusque dans la maquette du coffret. Chaque détail est important dans la mise en page.

Au départ, je ne voulais pas écrire les textes de mon oracle, parce que je n’avais pas suffisamment confiance en moi. Mais en le terminant, j’ai compris pourquoi il fallait que je le réalise dans sa totalité.

C’était un travail très exigeant, mais très positif aussi !


📚 Le format de L’Oracle des Dragons Guides ne doit rien au hasard !

🌟 Le format du coffret et des cartes, qui est assez grand et carré, a été accepté et validé dès le départ. Ce sont les Dragons-Guides qui m’ont montré ce format spécifique de 14×14 cm.

🌟 J’ai reçu des informations visuelles sur ce qu’ils voulaient. C’était important que le format soit assez grand afin de recevoir leur fréquence et de la condenser dans la matière. 

Tu as pu réaliser entièrement cet oracle parce que tu étais connectée aux Dragons-Guides depuis de nombreuses années. C’était comme une évidence pour toi ?

Une évidence, oui ! Je suis connectée aux Dragons-Guides et à leur fréquence depuis 2009. Ce n’est pas moi qui les ai sollicités, je dirais plutôt que ce sont eux qui m’ont choisie.

Et en écrivant le livret de mon oracle, j’ai pris conscience que mon lien avec eux datait en fait de bien plus longtemps. J’avais eu une première connexion avec les Dragons-Guides à l’âge de 11 ans.

Cette expérience a été très intense, mais ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris que j’avais capté à ce moment-là leur fréquence.

Pour moi, les Dragons-Guides sont des « Êtres de Lumière Solaire » et ils incarnent l’Esprit. C’est un champ informationnel qui se manifeste sous forme de Dragons-Guides, mais ils auraient pu se présenter autrement. 

Ce sont les gardiens des trésors, des vérités de la connaissance universelle. Ils symbolisent la sagesse et représentent aussi les forces cosmiques de notre monde, de la nature qui nous entoure.

Ils sont reliés à la terre et diffusent une fréquence qui nous soutient et nous aide à nous connecter à nous-même, à notre « Soi supérieur ». Pour moi, les Dragons-Guides représentent une partie de nous-mêmes, dans une dimension supérieure. 

Et comme actuellement notre planète, Terre-Mère, est dans un processus de grands changements vibratoires, ils viennent nous accompagner pendant ces changements profonds, grâce à leur fréquence élevée. Ils nous invitent à nous reconnecter à notre lumière, à notre sagesse, à notre amour et aux fréquences supérieures de l’invisible.

Les Dragons-Guides sont les gardiens des trésors, des vérités de la connaissance universelle. Ils symbolisent la sagesse et représentent aussi les forces cosmiques de notre monde, de la nature qui nous entoure.

Les Dragons-Guides présents dans cet oracle sont les portraits de que tu as captés à partir d’échanges avec des personnes, c’est bien ça ? 

Tout à fait. J’ai commencé à peindre des Dragons-Guides en 2019 et je n’ai jamais arrêté depuis. Des personnes qui sont sensibles à la fréquence énergétique des Dragons-Guides m’ont contactée afin de peindre leur dragon. 

C’est comme une cocréation à trois : je me connecte aux énergies de la personne et à son Dragon-Guide. 

Pour peindre un Dragon-Guide, il faut que je sois dans un état de perception intuitive. Je ne peux donc pas peindre n’importe quand ni n’importe où. Je dois me trouver dans un état d’être où je suis bien et je ressens alors comme un « appel » : je sais que c’est maintenant que je dois peindre.

Lorsque j’ai reçu l’énergie des Dragons-Guides pour la création de cet oracle, j’ai dû passer plusieurs mois en amont à ne rien faire. J’ai fait de la place pour accueillir ce projet-là, qui est né du vide. J’ai compris que cela faisait partie du processus créatif.

Pour recevoir la fréquence des Dragons-Guides et la transmettre, je dois donc me rendre vraiment disponible. Et j’aime peindre quand je suis dans la nature ou chez moi, car ce sont des endroits qui ont une fréquence particulière.

Je peins aussi beaucoup au Portugal, car les fréquences telluriques y sont vraiment puissantes et propices à mes créations artistiques. C’est d’ailleurs dans ce pays que j’ai rencontré mon premier Dragon !

Pour peindre un dragon, il faut que je sois dans un état de perception intuitive.

Et est-ce que tu réalises tes peintures en une seule fois ? 

Le processus se passe en plusieurs temps et je ne peux pas peindre un Dragon-Guide d’un coup, en une seule journée. Les Dragons-Guides ont une fréquence très dense et leur énergie descend peu à peu. Je ne peux pas l’accueillir d’un coup tellement c’est puissant.

Je commence par visualiser et dessiner la posture du dragon sur mon ordinateur. C’est lors de cette première phase que je reçois l’information et son énergie. 

Puis je peins le dragon sur du bois en commençant par le fond et ensuite, je dessine ses traits et ses couleurs. Je fais aussi attention au volume et j’ajoute des points, de la peinture pailletée qui permet la mise en relief… Je travaille donc sur la matière et la lumière à la fin. 

En général, une peinture me prend une à plusieurs semaines. C’est un processus créatif au long cours !


🎨 Des peintures uniques réalisées sur un support carré en bois

🖌️ J’ai commencé mon tout premier premier dessin sur bois en 2014. J’ai commencé par peindre des animaux, dont un dragon. Peindre sur bois m’est venu naturellement et je dirais que c’était comme un besoin.

🖌️ Auparavant, j’avais l’habitude de peindre sur des feuilles noires, ce qui me permettait de jouer sur le contraste entre l’ombre et la lumière. Mais comme j’utilise beaucoup de matière quand je peins, le papier avait tendance à gondoler. Et il y avait beaucoup de grain, donc j’ai eu besoin d’un support plus dense et lisse.

🖌️ Peindre sur bois a été comme une évidence, tout comme le format carré que j’utilise. Ce format est le symbole de la Terre, de la matière… On en revient à la géométrie sacrée ! Le bois, c’est ce qui représente le mieux, pour moi, la matière sur Terre.

Est-ce que tu peux m’expliquer comment tu es entrée dans le monde de l’édition, en tant qu’illustratrice ? Tu as toujours voulue être éditée ?

Alors, pas du tout ! En fait, j’ai toujours dessiné et c’est quelque chose que je faisais dans un esprit ludique. Avec mes compagnons de jeu, Cyril Steffan et Hervé Franceschi, on a commencé par réaliser un oracle dédié à la géométrie sacrée de la nature. 

C’était en 2012 et on l’a créé en auto-édition. On avait alors envie de partager notre passion de la nature et de la géométrie sacrée. 

Puis, Hervé a rencontré Guy Trédaniel lors d’un salon et c’est comme ça qu’est paru l’oracle Géométrie Sacrée de la nature, aux éditions Vega. C’était en 2016. Les cartes représentaient un mix, un montage, entre des photos et du dessin (voir photo).

Après, j’ai illustré le nouvel oracle de Hervé et Sylvie Franceschi, intitulé L’Oracle des talents révélés, toujours aux éditions Vega. Pour ce coffret, j’étais plus dans ma dimension graphique. Je me souviens d’un soir de janvier 2014, où j’ai reçu cette énergie, cette vibration qui m’a permis de dessiner les animaux de cette manière.

Ça m’est vraiment tombé dessus ! Et c’est une vibration que j’ai transmise à travers le dessin. Je me souviens qu’à l’époque, je dessinais les animaux pendant plusieurs nuits d’affilée…

Tu as trouvé « ta patte » à ce moment-là. Et comment s’est passée cette cocréation avec Hervé et Sylvie Franceschi ? 


Hervé et Sylvie m’ont dit qu’ils souhaitaient créer un oracle sur les Talents. À cette époque, je peignais des animaux et quand il et elle ont vu mes dessins, il et elles ont beaucoup aimé.

Il et elle ont trouvé que les archétypes de chaque animal, l’animal totem, se mariaient bien avec les talents. C’est comme ça que notre cocréation est née.

Hervé a donc « canalisé » les messages des cartes à partir de mes dessins. Il regardait mes peintures, puis il recevait les textes.

C’était déjà le cas d’ailleurs pour l’oracle Géométrie Sacrée de la nature.

Ensuite, tu as illustré Le tarot spirite, de Lila Rhiyourhi et Nathalie Petit, et pour ce coffret, le processus créatif a été différent.

Oui, cela a été différent, car les auteures me donnaient le sujet de chaque carte, puis je dessinais en accord avec elles sur ce thème. 

C’est au moment de la conception de cet oracle, publié aux éditions Leduc, que j’ai pris conscience de la dimension vibratoire des mes peintures. Les personnes qui voyaient mes peintures me disaient que ça vibrait et que ça les touchait particulièrement. 

C’était tellement intense que pour réaliser les peintures de cet oracle, j’ai dû arrêter tout ce que je faisais à côté, afin de me concentrer uniquement sur mes dessins.

J’ai ressenti que je peignais une vibration et qu’il ne fallait pas qu’il y ait d’interférences. D’ailleurs, à ce moment-là, j’ai eu des douleurs au bras qui m’ont empêchée de travailler sur l’ordinateur en tant que graphiste. Par contre, je pouvais toujours peindre !

Le tarot spirite, de Lila Rhiyourhi et Nathalie Petit, illustré par Mona de Sa (Leduc, 2025)

Toi qui a connu l’auto-édition, comment as-tu vécu cette expérience d’être éditée en maisons d’édition ? 

Je l’ai vécu comme une révélation ! Une révélation de moi et de mes capacités. Cela m’a beaucoup challengée.

J’ai vu la différence entre ces deux types d’édition : la différence principale, c’est le soutien, l’accompagnement. Tout au long de la conception et de la réalisation de mon oracle, jusqu’à sa promotion, j’ai été accompagnée à chaque étape.

C’est la visibilité et la crédibilité aussi. En auto-édition, même si on est appelé·e à créer un projet éditorial, on n’a pas le recul nécessaire. On est seul·e à créer et on se retrouve limité·e en termes de visibilité et d’accompagnement. On manque de l’expertise des professionnel·le·s de l’édition.

Pour mon livre publié en auto-édition, Esprit animal, j’ai tout fait toute seule.

Esprit Animal, livre auto-édité par Mona de Sa, en 2022.

Et quelle étape éditoriale as-tu préférée ? 

C’est la phase en amont, ce moment où tu ne sais pas où tu vas, mais tu sais que tu dois y aller ! C’est un peu déstabilisant et challengeant. 

J’ai beaucoup aimé l’étape de l’écriture du livret : nous avons passé, avec toi, du temps à structurer le contenu et cela m’a aidée d’être accompagnée, de ne pas être seule.

J’ai aussi apprécié l’étape de retouches de mes peintures. En effet, ce que tu vois dans mes peintures originales n’est pas tout à fait ce que tu vois après l’impression des cartes.

On ne ressent pas la matière dans les cartes et la lumière est différente. J’ai donc pris le temps de retoucher chaque image numérisée de mes peintures, afin que le rendu soit le plus proche possible de mes peintures sur bois. J’ai vérifié que l’impression traduise bien chaque fréquence vibratoire des Dragons-Guides présents dans mon oracle.

Donc, j’ai aimé tout ce soin apporté aux détails, ces étapes d’amélioration et d’ajustements.

J’ai donc pris le temps de retoucher chaque image numérisée de mes peintures, afin que le rendu soit le plus proche possible de mes peintures sur bois.

Tu réalises également des peintures d’animaux pour des particuliers, par exemple des chats ou des chiens.

Oui, je fais des peintures d’animaux domestiques. Je réalise leur portrait à la demande de personnes qui souhaitent, au-delà de l’image de leur animal et de sa forme, une capture de son âme. Ce qu’on appelle « l’âme », « l’esprit », « la fréquence ». Moi, je l’appelle la « conscience animale », qui s’incarne dans ma peinture.

Je me souviens d’un chat que j’avais peint et la personne qui vivait avec lui, et qui travaillait dans la communication animale, m’avait dit qu’en découvrant le paquet emballé de la peinture (qui était un cadeau d’anniversaire offert par ses amis), elle avait ressenti l’énergie de son chat, sa fréquence. Et son chat s’était même frotté à ma peinture qui le représentait !

Je peins aussi des animaux qui sont décédés. C’est toujours un moment intime et émotionnellement fort, car à travers la peinture, les personnes se connectent à la fréquence de leur animal disparu.

Ce sont parfois des dimensions très élevées, certains chats étant des maîtres de sagesse. Je me souviens ainsi d’un chat dont la fréquence énergétique était tellement élevée que j’ai mis plusieurs semaines à pouvoir le peindre.

C’est un travail exigeant pour pouvoir matérialiser ces animaux décédés. Lorsque je peins, j’ai une photo de l’animal, mais le portrait que je réalise n’est pas vraiment son portrait visuel, même s’il lui ressemble physiquement : il représente plutôt l’onde énergétique du chat ou de l’animal.

J’ai peint des chats, des chiens, des chevaux, des vaches, des poules et coqs…. Souvent, les personnes qui me contactent veulent retrouver leur animal, sa présence, au-delà de son image présente en photo.

Souvent, les personnes qui me contactent veulent retrouver leur animal, sa présence, au-delà de son image présente en photo.

Peintures réalisées sur bois par Mona, à partir de photos d’animaux

Dans ta façon de créer, comment est-ce que tu fonctionnes : tu réalises plusieurs projets en même temps, ou l’un après l’autre ? 

Pendant plus de vingt ans, j’ai « jonglé » entre six ou sept projets en même temps pour des client·e·s, voire plus, et ça m’allait très bien. 

Maintenant, c’est différent. Je peux travailler et peindre un Dragon-Guide, puis travailler sur le thème de la nature à un autre moment, mais pas le même jour. Par exemple, je travaille pendant deux ou trois jours sur les Dragons-Guides, puis deux ou trois jours sur le monde végétal. 

Plus j’évolue, plus je dois me caler vibratoirement par rapport aux fréquences que je reçois et transmets dans mes peintures.

Grâce aux Dragons-Guides et à leur énergie, j’ai compris comment ça marche. Pour t’expliquer, c’est comme si j’avais accès à un tuyau. Et si ce tuyau est pris par beaucoup de projets et d’énergies différentes, alors il se séquence, se divise et se réduit. 

Lorsque je crée, je suis en état de réception intuitive et cela me demande d’être entièrement disponible au projet que je suis en train de réaliser.

Lorsque je crée, je suis en état de réception intuitive et cela me demande d’être entièrement disponible pour le projet que je suis en train de réaliser.

Et pour finir, des illustrateurs et illustratrices s’inquiètent de l’essor de l’intelligence artificielle qui permet de créer des images en quelques secondes. Que penses-tu de cet outil ?

Par rapport à l’intelligence artificielle, je dirais que je ne suis ni pour ni contre et je n’ai pas de jugement sur les personnes qui l’utilise. L’intelligence artificielle fait de très belles images, que je ne pourrais pas réaliser. Selon moi, la différence est une histoire de fréquences, tout simplement. C’est ce que les gens me disent : leur ressenti est que c’est très beau, mais que ça ne vibre pas.

Quand on regarde une image créée en intelligence artificielle, on ne ressent rien, il n’y a pas d’émotions. On ne sent pas l’énergie ni la fréquence derrière cette image. Je dirais que c’est un art qui n’est pas vivant. Par contre, à nouveau, le rendu peut être très beau visuellement. 

Personnellement, j’utilise très peu l’intelligence artificielle, mais voir des images réalisées par l’intelligence artificielle peut m’inspirer. Je l’utilise donc plus comme une source d’inspiration pour créer une forme, une posture. Le vivant, la nature, dont les fréquences sont plus hautes, sont une plus grande une source d’inspiration dans ma pratique artistique.

Le vivant, la nature, dont les fréquences sont plus hautes, sont une plus grande une source d’inspiration dans ma pratique artistique.


💌 Retrouvez le portfolio de Mona sur son site et prenez contact avec elle pour la réalisation d’une peinture personnalisée, en cliquant ici.

🌻​ En complément, vous pouvez lire l’interview de Séverine Corson, directrice éditoriale du Lotus et l’Éléphant, en cliquant ici.

🌻​ Et si vous souhaitez présenter votre oracle à une maison d’édition, retrouvez toutes mes conseils, en cliquant ici.

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  1. Sirilo dit :

    Article magnifique, vibrant et inspirant.
    De mon ressenti, il retranscrit justement ce que Mona nous apporte à travers ses oracles : authenticité, connexion « spirituelle » et créativité intuitive.
    Merci Sandrine

    • sandrine navarro dit :

      Merci beaucoup pour ce retour et partage ! Et puissent les illustrations de Mona nous accompagner dans notre mutation et évolution collective.

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